La jeune fille du voisin d'a coté.
Elle nétait vraiment pas farouche
La jeune fille du voisin dà côté,
Elle faisait pas la fine bouche,
Se laissait facilement bécoter.
Elle était comme une hirondelle,
Tournoyant au-dessus de nos coeurs,
Lorsquon étaient tout auprès delle,
On avaient un moral de vainqueur.
Nous étions tous tombés amoureux
De sa charmante petite frimousse,
De ses seins déjà si généreux,
Qui avaient la douceur de la mousse.
Nous étions des héros triomphants,
Et le vent de lamour salutaire
Dans les voiles de nos rêves denfants,
Nous poussait vers des îles de mystère.
La nuit venue dans nos chaumières,
Le sommeil était doux comme avril,
Elle se glissait sous nos paupières,
Pour entrer dans nos rêves juvéniles.
Elle nétait vraiment pas farouche
La jeune fille du voisin da côté,
Jai encore le goût à ma bouche
Des baisers aux saveurs de lété.