Si tu n'étais pas là
Si tu nétais pas tout près de moi,
Que la vie serait monotone
Et mon cur sous un ciel qui larmoie,
Serait prisonnier de lautomne.
Notre amour ressemble a ce printemps
Ou des fleurs aux effluves charnelles,
Insensibles aux blessures du temps
Sabreuvent de la lumière éternelle.
Cest une île aux rivages sereins
Que le vent du bonheur caresse,
Un royaume ou nos coeurs souverains,
Se noient dans des flots de tendresse.
Dans le fond de tes yeux si charmants,
Je vois le ciel qui se dévoile
Et le cur de deux tendres amants,
Sendormir tout près des étoiles.
Que serait la voûte céleste
Si un jour de gros nuages lourds,
Poussés par un destin funeste,
Me privaient de tes yeux de velours ?.
Que deviendrait le chant des oiseaux,
Si ton cur senvole vers dautres cieux ?
Je serai comme ce frêle roseau,
Tourmenté par les vents pernicieux.
Quand tu nes pas là tout près de moi,
La vie nest quun chant qui dissone
Et mon âme errante et sans émoi
Cernée par labsence, frissonne.
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